J'ai décidé d'épouser
2 causes.
Celle des bancs publics,
esseulés et dépressifs,
et celle
de l'étagère de mon salon
croulant sous le poids d'une littérature déjà lue,
et donc plus à lire.
J'allie les 2 désespérances
dans un petit sac ziploc garanti résistant aux pires intempéries.
Moyennant quelques savantes contorsions
j'y glisse la littérature,
je signe,
et le premier banc vide qui passe,
ni vu ni connu je l'y pose.
(cette fois là j'ai eu de la chance,
je lui ai même trouvé un compagnon à grandes oreilles,
au livre en question.)
Après c'est plus mon affaire,
mais le premier pékinkipasse et kaenvi,
il se le prend il se le lit.
Voilà voili.
Bon j'y retourne ia l'étagère qui crie.